Mais où sont les formations politiques documentaires du CNFPT? (Préfère-t-on le catalogage?)
Petite expérience à laquelle je me suis livré: compter le nombre de formations du CNFPT dédiées aux politiques documentaires et les comparer à celles dédiées au catalogage…

Posons quelques éléments : qu’est-ce que la politique documentaire?
Définition (donnée en formation poldoc, merci Adèle Hibrustote):
Une politique documentaire est l’expression formalisée et cohérente qu’une bibliothèque de service public donne de ses choix et priorités en matière de développement et de gestion des collections, adaptée aux missions de la bibliothèque et conforme aux orientations et enjeux de politique publique de la collectivité.
Grosso modo il s’agit de répondre précisément aux questions Pourquoi? Pour qui? Comment? A quel coût?
Au fond, l’enjeu est aussi de (ré)organiser nos établissements, en particulier pour diminuer le volume de temps consacré aux tâches techniques de catalogage et donner plus de place aux opérations de sélection et de médiation.
le Catalogage, c’est de notoriété publique désomais, est amené à reposer en paix. Par exemple, cette bibliothèque au conservateur bien connu pour ses positions sur le sujet n’en pratique plus, et il n’est pas le seul….
En quoi l’offre de formation du CNFPT reflète-t-elle cette tendance du métier?
L’idée était de quantifier le nombre de stages dédiés aux politiques documentaires, et de le comparer au nombre de stages dédiés au catalogage. Cela doit permettre de mesurer (en essayant d’être équitable) l’adéquation de l’offre CNFPT avec l’idée que je me fais (en toute abscence de neutralité 😉 de l’évolution de notre métier.
Une quinzaine d’années après l’émergence des poldocs en France j’ai pris en compte le principal organisme de formation qu’est le CNFPT pour les personnels de la fonction publique, financé il faut le rappeler en partie par une contibution de nos collectivités. J’ai volontairement limité ma recherche à cet organisme, mais j’évoquerai un autre exemple ensuite.
Le CNFPT est donc sensé trouver un équilibre entre l’offre nécessaire pour mettre en oeuvre des politiques publiques efficaces, et la demande des collectivités. Il est donc essentiel que cet organisme ne soit pas seulement du coté de la demande, mais aussi du coté de la promotion de thématiques jugées importantes par ses instances dirigeantes.
J’ai donc interrogé le catalogue, région par région avec les termes "politique documentaire", dans tous les domaines et sous-domaines, à partir de Février 2007. Je considère que les stages sur ‘l’évaluation des collections’ sont très proches de la poldoc, je les ai donc compté. Par contre les stages sur "le désherbage", ou "l’indexation des images" relèvent d’une vision tellement partielle que j’ai décidé de ne pas les comptabiliser.
Pour le catalogage, j’ai fais la même procédure, en ne comptat que les stages "purs et durs" (du genre catalogage niveau 1, 2, 3), en excluant les stages sur le constitution de fonds partimoniaux, puisqu’un apprentissage est justifié dans ce cas. Je n’ai pas compté non plus les (rares) stages modernes dédiés explicitement à la réccupération des notices.
voilà le résultat: il me semble assez clair:


Je précise que j’ai eu d’autant moins de scrupules à faire cette petite enquête que je suis débutant-formateur au CNFPT, de manière ocasionnelle, en plus de mon activité de fonctionnaire. Mon intérêt à voir se développer l’offre en formations poldocs est donc limitée par le temps que je peux consacrer par an à faire le formateur…(autrement dit pas lourd…)
Cette structure de l’offre est confirmée par celle de Médiadix où il est facile de comparer d’un coup d’oeil l’offre en matière de poldoc et l’offre en catalogage….(il faut cependant souligner que ces stages sont fréquentés par des personnels d’Etat et notamment ceux de la Bnf qui sont bien inspirés d’apprendre le catalogage pour que le reste de la Francophonie ne l’apprenne plus…)
Notons que de manière générale, les fonctions poldoc (notamment acquisition/médiation) et catalogage sont en général confiées à des personnels de grades équivalents. L’argument de dire que le différentiel de l’offre est lié à un moindre public-visé dans un cas par rapport à l’autre ne me semble pas valide.
Les conclusions ne sont donc pas très optimistes…du moins en ce qui concerne mon hypothèse de départ. Si le CNFPT est un reflet des tendances du métier, tout cela n’est pas très positif ni pour le métier ni pour le CNFPT!
Cependant, il serait utile de faire cette étude sur plusieurs années, ce n’est qu’un petit indicateur que je présente ici, dans un domaine complexe il est vrai.
Je finirai par le détail de deux stages: un particulièrement intéressant en catalogage, et un particulièrement catastrophique en Poldoc:
- une cata : Organiser son service en médiathèque (rien que le titre est douteux, le contenu tel qu’annoncé c’est de la soupe de méthode de projet adaptable à tous les métiers)
- un stage qui me semble aller dans le bon sens : Optimiser le catalogage : récupérer et partager les notices
Analyse comparative intéressante, cher collègue, et qui gagnerait en effet à se situer sur un plan diachronique…
Juste un petit complément à ce billet : les formations Poldoc en intra, soit sur site (donc non comptabilisées dans ton étude), sont de + en + nombreuses et sollicitent fortement les (rares) formateurs en Poldoc que nous sommes. C’est à mon sens la meilleure formule car elle permet non seulement de mieux cibler l’offre de formation (approche systèmique et étude de cas) mais aussi d’appréhender tous les niveaux (hiérarchie, qualification, expérience, motivation…) de l’établissement qui a passé commande. Et sur ce dernier point, les considérations managériales (Comment mobiliser l’ensemble des acteurs documentaires? Comment créer les conditions structurelles d’une démarche de formalisation, de projet et de contractualisation en matière de politique documentaire?) s’imposent inévitablement (et justement) au formateur.
J’invite donc les établissements à utiliser cette voie (en passant convention avec les organismes de formation spécialisés) pour la Poldoc en particulier ; le retour sur investissement est assurément positif.
Merci pour ce commentaire mon cher Jérôme! Effectivement je n’ai pas pris en compte cet aspect, ce serait à approfondir ma petite enquête. Il me semble aussi avec les quelques stages que j’ai animé avec une collègue que les besoins se situent de moins en moins en terme d’inititiation à la poldoc (qu’est-ce qu’un plan de développement des collections, etc.) et de plus en plus sur les questions de management mais pas de la théorie, du management appliqué à la poldoc. Il me semble aussi que les besoins sont de plus en plus en terme d’accompagnement à la mise en oeuvre de projets de poldoc, ce qui pose des questions sur la forme même des stages. Doit-on continuer à faire des stages de 4 ou 5 jours d’affilé? ou doit-on plus se placer en termes d’accompagnements in situ, sur une période plus étalée et plus longue? Dans ce cas là, on est plus du coté des consultants que du coté du formateurs…
Ayant été stagiaire de Jérôme Pouchol l’an dernier (ah l’étang de Berre au petit matin dans le TER Marseille-Miramas !), et chargée de poldoc dans mon établissement – dans les creux du reste, bien entendu, je ne fais pas que ça, faut pas exagérer, hein, y a une médiathèque à gérer – j’ai recherché cette année un autre stage du même type parce que j’avais très envie de passer au niveau 2, ou d’avoir une vision différente des enjeux… et rien (enssib, cnfpt, médiadix).
Donc nous voilà chacun-e dans notre coin à essayer de "bricoler" en interne des formations, des méthodes, des outils, à essayer de délivrer une démarche, un discours, des interrogations. Sans même être sûr-e d’avoir vraiment tout assimilé soi-même. Ca marche plus ou moins bien selon les cas. Chez moi on en est encore au stade de l’initiation (la poldoc est-elle la lubie du chef ?) et on passe tout doucement au "management des collections".
C’est là que l’aide de *consultants*, sur du moyen terme (6 mois ? un an ?), serait d’un grand secours.
il faudrait sans doute ajouter les propositions des stages des CFCB qui concernent très souvent les FIA et les FAT.
très juste! (encore faut-il que je prenne le temps de le faire)
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Des petites étoiles jaunes en haut à droite signalent que ,Baskets Air Max Homme,C’est vraiment très impressionnant.
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