Il faut bénir le champ 856$u!


J’ai beau détester le catalogage (ça m’a toujours rappelé le solfège ou le latin, beurk) je sais qu’un jour je vais déposer un cierge pour bénir l’inventeur du champ 856$u. Aujourd’hui, grâce à la numérisation des catalogues d’éditeurs il est possible d’enrichir vraiment nos catalogues. C’est ce qu’explique en substance Claudine Belayche dans ce message de Biblio-fr:

Un simple lien (856$u) de votre notice bibliographique sur la page web correspondante permettra à  vos lecteurs de choisir en connaissance de cause, pas seulement sur ce que dit le titre, mais aussi sur les véritables contenus .Une nouvelle façon  de concevoir les catalogues, car autant une notice descriptive ISBD est de lecture « codée », autant la facilité de lire quelques pages, de voir la couverture,  et/ ou le sommaire  s’adresse réellement à  tous, au moyen d’un lien vers "la notice"  repérée par son ISBN et incluant  table des matières, index,  et quelques pages  du texte.

 

En réalité, ce n’est absolument pas nouveau de passer par le 856$u pour donner accès au texte intégral de nos ressources. Les BU le font depuis 1999 au moins (souvenez vous c’était au temps du web 1.0!), comme en témoigne cet article du BBF intitulé Périodiques sur le Web, Vers une intégration des ressources électronique A voir la compétition féroce pour numériser les fonds des éditeurs, que ce soit par Google ou Amazon les bibliothèques publiques sont désormais plus que concernées par ces problématiques prises en compte par les BU il y a déjà quelques années…Précisons qu’il s’agit juste de pouvoir enrichir les catalogues, puisque dans tous les cas, les textes ne sont pas en ligne intégralement, sauf s’ils sont dans le domaine public.

Imaginons une bibliothèque souhaitant enrichir son catalogue. Elle peut a priori dès aujourd’hui :

Pourtant, je n’ai pas connaissance d’OPAC vraiment riches dans les bibliothèques publiques francophones françaises aujourd’hui….(soupir) Heureusement ya les dessins de Claude Razanajao

10/04/2007 : Suite au commentaire de PabloG voici une mise à jour issue de cet article de la RESSI

La présence des URLs dans la notice (champ 856 mais aussi dans le champ du titre, des notes, du résumé…) est un pas important, mais il n’est pas tout. Pour être vraiment utiles à l’internaute, ces URLs doivent impérativement être transformés en lien hypertexte dans la page HTML de l’OPAC, faute de quoi ils seront affichés comme du simple texte qui ne peut pas « être cliqué », et l’utilisateur doit faire recours au copier/coller pour placer cet URL dans l’adresse du navigateur. Pour éviter cela, les logiciels de gestion tentent systématiquement d’effectuer cette transformation URL -> hyperlien en scrutant chaque champ au moment de l’affichage, à la recherche d’un URL. Certains le font mieux que d’autres, car si en principe il est simple pour une machine de trouver le début et la fin d’un URL bien formé au milieu d’une chaîne de caractères (commence par « http:// » et fini par un espace), il est plus complexe de tester toutes les autres variantes possibles (l’URL ne commence pas par « http:// » mais directement par « www. » ; ou ne finit pas par un espace mais par un point, une virgule ou la fin d’une parenthèse…). Ce problème, récurrent aussi dans le cas des courriels qui portent des URLs dans le corps du message, est de difficile solution sans l’utilisation d’un codage à priori comme ceux utilisés par les blogs et les wikis.

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