Où l’on apprend l’origine du mot "sérendipité"…

Je vous livre via l’excellent Brainsfeed le début de ce papier universitaire sur la sérendipité écrit par Olivier Ertzscheid et Gabriel Gallezot en 2003. L’étude est courte, sérieuse et universitaire (oups le pléonasme). Ma qualité d’éminent non-chercheur m’autorise à en citer des aspects délicieusement fortuits futiles…
Car on y apprend dans les premiers paragraphes que le mot horrible de sérendipité, paresseusement adapté de l’anglais serendipity vient de Serendip, "mot du perse ancien pour "Sri-Lanka" comme il l’est précisé dans ce billet d’abondance. Au final, comme d’habitude, ce sont les québécois sont les plus malins puisqu’ils ont tout simplement traduit sérendipité par "fortuité" ce qui en plus d’être simple est agréable à (l)dire!
Tout le monde a appris comment Christophe Colomb, cherchant la route occidentale des Indes découvrit en fait l’Amérique. Nombre d’autres découvertes tout aussi essentielles pour l’humanité ont partie liées avec la sérendipité. En voici une liste non-exhaustive : le principe de champagnisation (Dom Pérignon), la pasteurisation (L. Pasteur), la pénicilline (A. Fleming), les rayons X (W. Röntgen), la vulcanisation du caoutchouc (Ch. Goodyear). Citons également d’autres découvertes moins "essentielles" comme le "post-it" (où comment répondre à la question : "que faire d’une colle qui ne colle pas ?"), le Caprice des dieux, le Coca-Cola, le Zyban et le Viagra…
(j’ai pas pu m’empêcher d’illuster ce billet avec la dernière de ces inventions fortuites…;-)
J’ajouterai la tarte Tatin et le fait de me retrouver à travailler en bibliothèque, si ! si !