De l’importance des pratiques de non-lectures des bibliothécaires
Pierre Bayard, né en 1954, est professeur de littérature française à l’Université de Paris VIII et psychanalyste. Il a publié en 2007 un brillant essai qui s’intitule : Comment parler des livres que l’on a pas lu qui se présente comme :
L’étude des différentes manières de ne pas lire un livre, des situations délicates où l’on se retrouve quand il faut en parler et des moyens à mettre en œuvre pour se sortir d’affaire…
Écrire sur ce livre est en soi une mise en abîme, puisque Pierre Bayard invite à se montrer créatif pour parler de ses non-lectures qui sont en réalité ou des presque-lectures ou des lectures fragmentées, ou en lecture-dilettante… réactualisant intelligemment les fameux 10 droits imprescriptibles du lecteur, proposés par Pennac.
Bref, je l’ai lu ce livre, et j’ai pris des notes et j’ai même exercé copieusement mon droit de citation pour vous proposer des extraits commentés.
Alors qu’est-ce que la lecture selon Pierre Bayard ? (presque toutes les citations qui suivent sont issues de son livre)
La lecture est d’abord la non-lecture, et, même chez les grands lecteurs qui y consacrent leur existence, le geste de saisie et d’ouverture d’un livre masque toujours le geste inverse qui s’effectue en même temps et échappe de ce fait à l’attention : celui, involontaire de non-saisie et de fermeture de tous les livres qui auraient pu, dans un organisation du monde différente, être choisi à la place de l’heureux élu. (p. 23)
Quelle magnifique définition négative de la lecture ! Transposons cette définition à internet aujourd’hui : la navigation implique la non-navigation, l’activité de consulter une page web masque celle de ne pas le faire sur un autre site, sur fond d’angoisse d’une information omniprésente et infinie. L’émergence et la montée récente en puissance de l’économie de l’attention depuis 1997 n’a de ce point de vue rien d’étonnant.
Qu’importe le « support de mémoire« , puisque ce que l’économie tente de modéliser ce qui n’est rien d’autre qu’un phénomène essentiellement culturel, bien au delà de la lecture de livres : comment s’orienter dans les idées ? On pourrait dire que tout part d’une « curiosité primordiale », volonté de chacun de comprendre un aspect du monde qui force la confrontation à un choix plus ou moins conscient : trouver ce vers quoi porter son attention. Parmi ceux qui déploient des stratégies pour le faire, certains ont une attitude assez particulière…
Le bibliothécaire de Musil (…) se garde bien d’entrer dans les livres, mais ne leur est nullement indifférent comme on pourrait le penser, et encore moins hostile. C’est au contraire son amour des livres qui l’incite à se cantonner prudemment en leur périphérie, de peur qu’un intérêt trop marqué pour l’un d’entre eux ne le conduise à négliger les autres. (…) Si le bibliothécaire de Musil me parait sage, c’est par cette idée de « vue d’ensemble » et, je serais tenté d’appliquer à toute la culture ce qui est dit pour les bibliothèques : celui qui met le nez dans les livres est perdu pour la culture, et même pour la lecture. Car il y a nécessairement un choix à faire, de par le nombre de livres existants, entre cette vue générale et chaque livre, et toute lecture est une perte d’énergie dans la tentative, coûteuse en temps, pour maîtriser l’ensemble. (p. 26)
Le bibliothécaire est alors celui qui a choisi de canaliser l’angoisse de l’infinité des livres pour proposer un dispositif permettant l’émergence d’une vue d’ensemble, d’une boussole. La bibliothèque est une boussole à l’usage de ceux qui essaient à leur tour de satisfaire leurs curiosités… belle définition de la bibliothèque non ?
Cette idée de « vue d’ensemble » qui sous-tend la démarche du bibliothécaire a une portée considérable sur le plan pratique car c’est sa connaissance intuitive qui donne les moyens à certains privilégiés d’échapper sans trop de dommages aux situations où ils pourraient être pris en flagrant délit de non-lecture. Les personnes cultivées le savent – et surtout, pour leur malheur les personnes non cultivées l’ignorent – la culture est d’abord affaire d’orientation. Être cultivé, ce n’est pas avoir lu tel ou tel livre, c’est savoir se repérer dans leur ensemble, donc savoir qu’ils forment un ensemble et être en mesure de situer chaque élément par rapport aux autres. (p. 27)
La bibliothèque est donc sensée contribuer à l’élaboration de cette vue d’ensemble… folle ambition au regard de la puissance des habitus et des phénomènes de reproduction sociale explorés par Bourdieu. Pour autant, la non-lecture cache tout un univers de stratégies, bien décrites par Bernard Lahire dans la Culture des individus (mais qui a lu en entier cet énorme livre ?)
De ce point de vue on aura compris que le bibliothécaire n’a rien du super-lecteur tel que l’homme de la rue l’imagine : celui qui lit tout ce qu’il achète et se coupe du monde par amour des livres. A l’inverse, le bibliothécaire n’est pas non plus l’imposteur qui n’a pas lu les livres qu’il propose, ni le méprisable ignorant qui n’en maitrise aucun contenu… Il est celui qui s’est suffisamment repéré sur un thème pour être capable de mettre en relation et d’outiller ceux qui le connaissent très bien ou qui veulent le connaître. A ce titre, le bibliothécaire se distingue de l’amateur et agit à ses côtés parce qu’il n’agit pas pour sa propre culture, mais met sa subjectivité au service de la constitution d’une « vue d’ensemble ».
La particularité de la non-lecture du bibliothécaire de Musil est en effet que son attitude n’est pas passive, mais active. Si de nombreuses personnes cultivées sont non-lecteurs et si, à l’inverse de nombreux non-lecteurs sont des personnes cultivées, c’est que la non-lecture n’est pas l’absence de lecture. Elle est une véritable activité, consistant à s’organiser, par rapport à l’immensité des livres pour ne pas se laisser submerger par eux. A ce titre, elle mérite d’être défendue et même enseignée.
L’activité d’élaborer cette vue d’ensemble et d’en favoriser la médiation est au cœur du métier de bibliothécaire, que ce soit à propos de livres, d’autres supports ou de contenus numériques. A l’heure du web où l’angoisse de l’infini est toujours présente, elle devient un enjeu essentiel.
Au delà des bibliothécaires, notons l’extraordinaire variété des « pratiques de lecture » qui rendent caduque toute tentative, pourtant très officielle et décennale de prendre pour mesure du degré de culture de nos contemporains en fonction du nombre de livres qu’ils ont lu. Et Pierre Bayard de distinguer ces deux cas très différents de non-lecteurs :
« Dans le premier cas la personne qui ne lit pas ne s’intéresse pas au livre mais « livre » est à entendre ici à la fois comme contenu et comme situation. Les liens qu’il entretient avec les autres livres lu sont tout aussi indifférents que son sujet, et il n’est nullement retenu par la crainte, en s’intéressant à un seul livre de donner le sentiment de mépriser les autres.
Dans le second cas, la personne qui ne lit pas s’en abstient pour saisir, comme le bibliothécaire de Musil, l’essentiel du livre qui est sa situation par rapport aux autres. Ce faisant, elle en se désintéresse pas du tout du livre, bien au contraire. C’est sa compréhension du lien étroit entre contenu et situation qui la détermine à agir ainsi, avec une sagesse supérieure à celle de nombreux lecteurs, et peut-être en fait, si l’on y réfléchit, plus respectueuse du livre. » p 28, 29.
Saisir l’essentiel d’un « support de mémoire » pour le situer par rapport aux autres, voilà qui a toujours été et est encore crucial :
« La culture est la capacité à situer les livres dans la bibliothèques collective et à se situer à l’intérieur de chaque livre – fait qu’il est à la limite pas nécessaire d’avoir eu en main les livres dont on parle pour s’en faire un idée et l’exprimer, et que l’idée de lecture finit par se dissocier de celle du livre matériel, pour renvoyer à celle de rencontre laquelle peut tout à fait s’opérer avec un objet immatériel. »
Phrase importante qui montre que ce dont il est question n’est plus de livres, ni de supports de mémoire, mais de la mémoire elle-même. A cet égard, Internet ne fait que rendre plus évidente la nécessité de cette double orientation non plus seulement dans les livres, mais dans les médias sociaux, dans les communautés, dans les propulseurs, dans les conversations, dans les flux, dans les mots, dans les idées. C’est bien la raison pour laquelle l’enjeu n’est pas de rejeter Internet comme un détournement de l’attention, mais au contraire de s’y insérer pour les mêmes raisons que celles qui font que le bibliothécaire de Musil a voulu être bibliothécaire… Et Bayard de mettre l’accent sur l’oubli dans le mouvement des flux incessants :
C’est de délecture dont il faudrait alors parler à la suite de Montaigne, pour qualifier ce mouvement incessant d’oubli des livres dans lequel nous sommes entraînés : un mouvement fait à la fois de disparition et de brouillages des références, qui transforme les livres, souvent réduits à leur titre ou à quelques pages approximatives en ombre vagues glissant à la surface de notre conscience. (…) Lire ce n’est pas seulement s’informer c’est aussi – et peut-être surtout – oublier, et c’est donc se heurter à ce qui est oubli en nous.
p. 61
Cette délecture n’est pas exactement déconnexion, mais oubli temporaire de soi, oubli sélectif qui dé-dédramatise l’angoisse de l’infobésité très présente aujourd’hui chez les bibliothécaires et les enseignants (au moins). Lire un livre ou naviguer sur le web c’est nécessairement oublier ce qu’on a lu. Veiller, c’est presque un sport de combat, c’est nécessairement jouer avec des flux pour se jouer d’eux, l’économie de l’attention porte en creux une économie de l’oubli, tout comme la lecture de livres. Tout l’enjeu est de faire en sorte de construire des mécanismes et des relations capables d’assurer des « bibliothèques intérieures » pour les jeunes générations, qui « lisent des images » et des mots sur l’écran de manière beaucoup plus intense que leur aînés.
On pourrait nommer bibliothèque intérieure cet ensemble de livres – sous ensemble de la bibliothèque collective que nous habitons tous,- sur lequel toute personnalité se construit et qui organise ensuite son rapport aux textes et aux autres. Une bibliothèque où figurent certes quelques titres précis, mais qui est surtout constituée, (…) de fragments de livres oubliés et de livres imaginaires à travers lesquels nous appréhendons le monde. p. 74
Je propose d’appeler « livre intérieur » cet ensemble de représentations mythiques, collectives ou individuelles qui s’interposent entre le lecteur et tout nouvel écrit, et qui en façonnent la lecture à son insu. Largement inconscient ce livre imaginaire fait fonction de filtre et détermine la réception des nouveaux textes en décidant quels éléments en seront retenus et comment ils seront interprétés. p 81,82.
Ainsi, l’angoisse de la non-lecture et celle de l’infini du web cache chez bon nombre d’entre nous celle de l’éclatement de la « bibliothèque intérieure commune », celle de la disparition pure et simple des corpus occidentaux de la « lecture lettrée » sur le mode ceci tuera cela. Si ces questions sont légitimes et loin d’être tranchées il me semble toujours que c’est oublier un peu vite l’apport de Bernard Lahire bien résumé ici :
Bernard Lahire montre que l’existence d’habitus culturels en tant que systèmes cohérents
de dispositions, n’est pas ce qu’il y a de plus fréquent statistiquement. L’individu serait multidéterminé par des expériences sociales qui l’influencent tout au long de la vie. L’ouvrage s’appuie sur une autorité que l’auteur critique sévèrement et avec laquelle il se pose en dialogue. Bourdieu simplifierait, généraliserait, expliquerait le « rare ». « La vision légitimiste des consommations culturelles que propose Pierre Bourdieu dans La Distinction objective, aujourd’hui encore, des aspects essentiels de la structure de notre monde social, mais semble paradoxalement beaucoup plus adaptée à la société française de la fin du xixe siècle, c’est-à-dire une société proto-“culture industrielle de masse” et pré-“médiatique”, qui établissait des oppositions symboliques franches entre “Culture” et “sous-culture”, “arts majeurs” et “arts mineurs” » (p. 172).
Chacun pourra se rendre compte de la complexité des pratiques connectées, ou pas, en lisant ce billet à propos d’un garçon de 11 ans, en 2009.
Et si, au fond(s) il fallait penser des activités numériques comme les composantes d’une esthétique de la réception telle que l’a pensée Hans Robert Jauss avec l’école de Constance dans les années 1970 ? J’y vois pour ma part, bien au delà des arts, une véritable invitation à s’insérer dans les flux et à tenter de provoquer des sérendipités capables de déplacer des horizons d’attentes :
Le texte nouveau évoque pour le lecteur (ou l’auditeur) tout un ensemble d’attentes et de règles du jeu avec lesquelles les textes antérieurs l’ont familiarisé et qui, au fil de la lecture, peuvent être modulées, corrigées, modifiées ou simplement reproduites.» (p.51) On appelle « écart esthétique » la distance entre l’horizon d’attente préexistant et l’oeuvre nouvelle dont la réception peut entraîner un « changement d’horizon » en allant à l’encontre d’expériences familières ou en faisant que d’autres expériences, exprimées pour la première fois, accèdent à la conscience. […] Lorsque cette distance diminue et que la conscience réceptrice n’est plus contrainte à se réorienter vers l’horizon d’une expérience encore inconnue, l’oeuvre se rapproche du domaine de l’art « culinaire », du simple divertissement.» p.53
Des tonnes d’échos à ce que j’écris en ce moment dans mon livre sur le flux… notamment l’évocation finale à la sérendipité. 😉
Voilà un commentaire que me fait plaisir, je suis votre blog avec beaucoup d’intérêt, et j’ai hâte de lire votre livre et/ou d’en parler/de le propulser ! 😉
If you only read the books that everyone else is reading, you can only think what everyone else is thinking.
–Haruki Murakami
TEFL teacher
poste étonnant … Je vais utiliser dans mes cours
cursos de inglés
bon article, merci beaucoup
cursos de inglés
Passionnant article, merci. Parmi les 1500 articles non-lus de mon agrégateur j’ai bien fait de m’orienter vers le tien 🙂
Les résonances avec le métier de veilleur et les choix qu’il doit faire sont évident (tu en parles d’ailleurs). J’aime aussi beaucoup l’idée de livre intérieur qui ramène (une fois de plus) à Borges (mais en a t-il vraiment parlé ou est-ce une construction de ma bibliothèque intérieure).
Merci pour ce post très riche ! Ma réflexion vient de faire un bond de géant.
Cela s’applique également à la musique, c’est tout de même un peu sous-tendu dans ce billet : tout bibliothécaire musical est amener à parler d’oeuvres qu’il n’a pas écoutées, à faire abstraction de ses propres goûts musicaux (surtout) pour mieux conseiller les autres.
Je m’aperçois aussi qu’avec l’expérience, d’une conversation avec un mélomane vont naître des mises en perspectives d’oeuvres, de genres musicaux, des connexions inattendues qui vont éclairer d’un jour nouveau ou original mon propre discours sur la musique, qui est donc forcément toujours mouvant et toujours nouveau lui aussi.
Quant à la question des « horizons d’attente »… à la lecture du début de ta citation, j’ai pu la compléter de mémoire.. Souvenir enfoui de mes années d’études qui sans doute a continué de m’influencer sans que j’en sois conscient…
Thanks, more agenda to study …
http://www.tefl-madrid.com
Désolé, je vais être à contre courant.
Je trouve le propos très symptomatique d’un schéma français jusqu’à la caricature.
Confronté à un flux d’informations, celui qui se propose de les digérer pour les autres, d’orienter ou de contribuer aux choix d’autres (nous l’appellerons « animateur », par commodité) ne doit pas ignorer l’information ou adopter différents processus de distanciation mais au contraire en absorber, « digérer » le plus possible.
Même les informations de mauvaises qualités, qui n’élèvent pas l’animateur, doivent être prises en compte : elles révèlent la conception d’un sujet par une ou plusieurs personnes et permettent à l’animateur d’avoir une perception plus claire des interlocuteurs auxquels ils s’adressent.
A mon sens, la mise en place d’un processus de distanciation par l’animateur présente deux avantages pour lui :
– d’une part, cela diminue considérablement sa charge de travail,
– d’autre part, cela réduit considérablement son implication personnelle.
Ces deux éléments sont fortement valorisés actuellement dans le modèle français… mais pas dans le reste du monde.
Nous savons (nous français) élaborer des théories fondées sur le vide, qui aboutissent également à un néant, transformer en chapelle avec disciples, dissidents et contradicteurs des constructions intellectuelles absurdes. L’intérêt de ce type de démarche ne réside que dans l’esthétique du raisonnement, ni dans ses prémices, ni dans ses résultats.
Le livre de Pierre Bayard fait partie de cela. Il esthétise le « rien », valorise le lecteur qui se propose de ne « rien » faire, et notamment de ne pas faire son métier, sur la base d’une promesse commerciale paradoxale, intégralement exposée dans le titre.
Etre « animateur » est beaucoup plus exigeant et captivant que cela.
Nous sommes confrontés à des flux dont qui mutent en permanence, notamment sur 4 de leurs principaux aspects :
– leurs sources,
– leurs formes ou leurs physionomies (quelque chose comme la « grammaire » ou la « syntaxe » de l’information, sa structure… : merci de pardonnez l’approximation des termes employés),
– les différents niveaux de sens qu’ils sont susceptibles de produire,
– la restitution de ces différents niveaux de sens auprès d’un public qui mute de façon désynchronisée par rapport aux flux.
Si l’animateur entend relever les défis auxquels il est confronté, la première chose à faire consiste à accéder au flux (enjeux matériels) puis à être capable de le gérer (enjeux humains).
Il m’est difficile d’évoquer ici les étapes ultérieures, qui dépendent énormément (et notamment) de la nature du flux et des attentes du public auquel s’adresse l’animateur (que ces attentes soient formulées par une hiérarchie ou exprimer de façon plus ou moins explicite par le public).
Une telle démarche présente de nombreux avantages :
– l’animateur fait son métier, assure sa fonction (si ce n’est pas le cas, il ne justifie pas son existence),
– l’animateur se place dans une situation dans laquelle il peut créer de la valeur (quelque soit sa nature : économique, culturelle, relevant du divertissement…) pour son public.
– enfin, il s’enrichit humainement, ce qui n’est vraiment pas rien (lorsque cela est perçu, cela compense largement les petits agacements que peut susciter le public de l’animateur chez ce dernier).
Je ne peux évidemment terminer que par une phrase : mettez-vous au travail, d’abord dans votre propre intérêt 🙂
C’est dur à lire, mais cela vous fera tellement de bien.
Réponse aux premières critiques que ce propos ne manquera pas de susciter : je ne doute pas être approximatif sur les termes et notions utilisées. Je ne doute pas que certaines des choses que j’évoque fasse référence à des théories et autres travaux érudits.
Que les gardiens des temples de la superstition, de l’obscurantisme déguisé en science, se délectent donc à discréditer mon propos, d’abord fondé sur l’expérience – je le reconnais.
Que les autres s’attachent au sens du propos des uns et des autres – et non à des contingences rhétoriques surannées et mercantiles jusqu’à l’obscène, malgré les vives protestations de leurs auteurs.
Bien cordialement,
Voilà qui m’évoque de bons souvenir : quand j’étais au lycée, la meilleure appréciation (et donc note) que j’aie jamais eue en litérature a été un exposé sur un livre que je n’ai jamais ouvert, avec lequel j’ai pourtant tenu une présentation de 30 mintues. Comme quoi ^^
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