Médiation numérique : une définition
Je me rends compte qu’il est nécessaire de clarifier et de faire évoluer ma définition de médiation numérique des savoirs. Je vous propose donc celle-ci, elle porte sur le domaine de l’information-documentation, elle est expérimentale et s’incarne dans une démarche globale et un projet. Elle renouvelle les notions plus traditionnelles de mise en valeur et celle d’aide à la recherche documentaire. J’espère que vous la trouverez claire, n’hésitez pas à réagir en commentaire et à proposer votre définition le cas échéant !
La médiation numérique des savoirs est une démarche visant à mettre en œuvre des dispositifs de flux, des dispositifs passerelles et des dispositifs ponctuels pour favoriser l’accès organisé ou fortuit, l’appropriation et la dissémination de contenus à des fins de diffusion des savoirs et des savoir-faire.
Pour moi la médiation numérique n’est donc ni de la communication ni du marketing public au sens strict, mais se situe au cœur des métiers de l’information-documentation, quelque part entre l’accompagnement à la recherche documentaire, la gestion/diffusion de contenus et l’animation de communautés. Pour compléter ce point de vue :
- Bertrand Calenge himself rappelle l’importance de lier étroitement la médiation à l’activité de sélection et de constitution des collections
- J’avais proposé un schéma explicitant les liens avec la politique documentaire.
- Les fameuses fiches domaines de Pouchol dont il vient de livrer la V3 montrent de magnifiques exemples concrets ! (j’y reviendrai)
- Cet excellent billet de Lirographe qui propose une petite typologique des dispositifs de médiation, vraiment un excellent schéma qui exprime clairement quelque chose de fondamental : à voir d’urgence !
- Le tag outils de médiation numérique sur mon blog où vous trouverez pas mal de dispositifs numériques de médiation…
Enfin, last but not least, nous sommes (nous = quelques bibliothécaires engagés dans des actions de formations et d’autres talentueux apprentis formateurs 😉 en train de préparer un cycle de formation autour du numérique dans les bibliothèques dans lequel la médiation aura toute sa place (3 modules de 3 jours pour un cycle ou alors à usage indépendant) qui sera proposé par le CNFPT (qui nous a sollicité, de très belle manière, comme quoi on critique pas mal mais y a des gens très bien au CNFPT !) et dont le contenu sera entièrement réutilisable par d’autres organismes de formation. Plus d’infos à ce sujet ici-même dans les mois qui viennent, suspens !
A mon avis, Silvère, il manque à cette définition – très réussie – le détail qui lui permettrait d’entrer dans un dictionnaire : « […] mis en oeuvre SELON UN MODE NUMERIQUE par des professionnels […] » ;-))
@bertrand : yes ! 🙂
Merci Silvère.
Si je comprends bien, la (ta ?) médiation numérique se définit avant tout non par son contenu mais par l’objectif à atteindre vis à vis du public. Dans ce sens, j’aurai amené « l’appropriation » en dernier, puisque : on organise…on dissémine…pour une appropriation par le public (qui lui aussi pourra organiser et disséminer dans une perspective 2.0; d’ailleurs comment peut-il en être autrement s’il – le public – s’approprie vraiment les contenus).
J’aurai aimé (je sais, j’abuse) une définition de la (place de la) communication en bibliothèque et/ou du marketing en bibliothèque car, j’avoue, je n’ai pas les idées claires de ce côté là.
A mon sens, le marketing se distingue(rait) par son rôle « en amont » dans la création d’un service/produit documentaire. La communication « bête et méchante » (ou est-ce simplement que le terme est francophone ?! ;-)) jouant un rôle en aval (c’est il me semble ce qui se passe la plupart du temps, du moins d’après mon expérience). Cette dernière serait plus tournée « évènementiel » (?). Une raison de plus pour replonger dans le Documentaliste Sciences de l’Information (dossier « Marketing stratégique ») de février 2008 que je stocke sur mon bureau depuis 2 ans.
Oui, merci, voilà deux très bonnes remarques ! Alors ce que j’entends par appropriation n’est pas intellectuel, au sens d’assimiler un contenu, mais plutôt comment favoriser l’entrée d’un contenu de la bibliothèque dans l’environnement numérique de l’usager, par exemple en rendant les données zotero-compatibles ou avec des boutons « sociaux » liés à un document permettant par exemple de le faire entrer dans le compte delicious ou tout simplement de s’approprier un contenu via un tag laissé sur un catalogue. Mais c’est vrai que l’on pourrait, avec ce sens là, placer cet élément après l’accès organisé, plus traditionnel.
Pour ce qui est de la communication ta remarque est très pertinente aussi. Il faut pour moi distinguer vraiment la communication et le marketing de la médiation. ça demande plus de développement, mais pour ma part, la communication d’une bibliothèque est par nature institutionnelle ou évènementielle, elle est à la fois en amont dans le positionnement général et en aval pour les supports de communication. Dès qu’on entre dans le domaine de l’accompagnement à la recherche ou de la valorisation, on est dans la médiation, on a plus rien à communiquer, on oriente, on suggère on est dans le service. La communication implique (pour moi là encore) un positionnement global « identitaire » (en particulier pour les identités numériques) qui fixe un cadre assez concret dans lequel un travail de médiation peut prendre place.
La détermination d’objectifs de service publique ne relèvent pas de la communication, mais d’un positionnement politique (au sens noble de politique). Le positionnement en termes de communication implique la définition de formes « identitaires » à utiliser : cadre général, logo, avatar, pseudo, politique générale d’interactivité, etc. pour ensuite pouvoir le mettre en oeuvre avec des bibliothécaires de manière opérationnelle et faire de la médiation.
Bon c’est vrai aussi que certains, Thierry Giappiconi pour ne pas le nommer, ont insisté sur la « mercatique publique » avec le sens stratégique de la notion du privé appliqué au secteur public, en lien avec les politiques documentaires. Mon approche se veut plus opérationnelle, une fois les objectifs déterminés, les dispositifs de médiation permettant la poursuite d’objectifs par domaines documentaires.
En tout cas la différence est importante, j’ai d’ailleurs récemment refuser d’écrire sur la médiation dans un livre de l’Enssib consacré à « mieux communiquer en bibliothèques » précisément pour ces raisons.
J’espère que ça clarifie un peu Je reviendrai sur ces points, en tout cas, merci pour ces remarques ! 🙂
Dans une autre configuration (CDId’établissement scolaire), la recherche de médiation numérique donne aussi lieu à des tentatives sous plusieurs formes que j’ai essayé de formaliser ci-après. Merci pour votre « défrichage ».
http://lewebpedagogique.com/cdrcarpentras/bilandu-cdr-2009-2010/mediation-numerique-au-cdr-en-2010-2011/
Merci pour ce retour d’expérience très riche !
Dans une autre configuration (CDId’établissement scolaire), la recherche de médiation numérique donne aussi lieu à des tentatives sous plusieurs formes que j’ai essayé de formaliser ci-après. Merci pour votre « défrichage ».
http://lewebpedagogique.com/cdrcarpentras/bilandu-cdr-2009-2010/mediation-numerique-au-cdr-en-2010-2011/
Bonjour,
« La médiation numérique est une démarche visant à mettre en œuvre des dispositifs de nature techniques, éditoriaux ou interactifs pour favoriser l’accès organisé ou fortuit, l’appropriation ou la dissémination de contenus à des fins dediffusion des savoirs et des savoir-faire. »
Je suis face à une incompréhension en ce qui concerne la composition de la phrase.
Nature est au singulier, techniques au pluriel.
Il s’agit d’une coquille, l’article date un peu, ma définition a évolué peut-être trouverez vous plus clair celui-ci plus clair : http://www.bibliobsession.net/2012/05/04/mediation-numerique-le-guide-pratique-des-dispositifs/
Je n’avais pas vu cette évolution, effectivement! Merci beaucoup pour votre réponse!
Médiation numérique : une définition –
vwbrslwfdq http://www.g13c208564092a1br9qdb4qyorf94sxgs.org/
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