Zutopik : vers une agrégation éditorialisée… et un bel outil de médiation numérique
J’ai participé avec beaucoup d’intérêt et de curiosité à la présentation de Zutopik lors du Next Media Camp ou Jvbib et moi représentions fièrement la caste des bibliothécaires au milieu de journalistes, industriels et web workers de tous poils…
Alors c’est quoi Zutopik ? Le mieux est de regarder leur présentation (très hype !)
Bon. Vous avez compris le concept ? Vous avez eu l’impression qu’on parlait de votre métier, bande de bibliothécaires ? C’est normal, les journalistes et nous (nous = tous les métiers liés à l’information documentation) sommes plus que jamais dans le même bateau…
Alors concrètement ? Nous avons a vu une démonstration. Cette idée d’agrégateur éditorialisé est en fait un plugin de Drupal, outil open Source de gestion de contenu très utilisé. Ce plugin permet très simplement de récupérer le contenu d’un flux RSS pour le « retravailler » et le republier. C’est possible en utilisant la plateforme Drupal de Zutopik qui entend proposer des contenus d’expert ou d’amateurs éclairés par ce biais. Mais c’est possible aussi sur un autre site utilisant Drupal…
Bien sûr il s’agit de respecter le droit d’auteur, c’est à dire d’user du droit de citation et ou d’utiliser des sources sous licence creative commons l’autorisant. Outre les questions délicates de droit d’auteur (un droit pour l’heure totalement inadapté à la circulation des flux), s’est entamé lors de ce Next media camp à partir de Zutopik un débat très intéressant sur la « captation de trafic ». Si on peut republier un article à partir d’un fil RSS, comment en tant qu’auteur puis-je suivre le devenir de mes écrits ? C’est une question essentielle sur le web où la manière dont est publié un écrit est consubstantielle à son mode de diffusion sur la toile.
Narvic en particulier critiquait le fait suivant : un extrait d’un de ses articles à été publié sur Rue89 et a suscité plus d’une cinquantaine de commentaires sans qu’il en ait été prévenu et qu’il puisse suivre les commentaires… A ma question bête : « Et alors ? » il a répondu qu’il trouvait normal de conserver la maîtrise de la conversation qu’il initiait… Nous n’avons pu en débattre plus, mais peut-être lira-t-il ce billet alors je pose pose la question : est-ce vraiment possible ? A l’heure ou friendfeed et twitter connaissent un grand succès et où des communautés thématiques se structurent peut-on encore vraiment maîtriser la conversation générée par un contenu ? Est-ce seulement souhaitable ?
Et les bibliothèques dans tout ça ? Hé bien le plugin zutopik peut se révéler très intéressant, alors que de nombreuses bibliothèques se tournent vers le libre (et Drupal en particulier: par exemple la médiathèque de la Roche-sur-Yon) pour gérer leurs sites internet et que des prestataires talentueux peuvent nous assister !
Pour quels contenus ? J’insiste souvent sur le fait qu’un bon acquéreur est un bon veilleur et vice et versa. Il faut insister aussi sur le fait que la veille sur un thème peut-être restituée aux internautes avec un outil comme celui-ci. Il suffit d’un agrégateur qui propose un fil RSS « en sortie », c’est le cas de google reader dont la fonction « share » crée une page publique avec un fil RSS. Un bibliothécaire utilisant google reader avec un tag littérature et plein de fils de sites de critiques est donc à même de cliquer sur « share » lorsqu’il voit une bonne critique sur une nouveauté et il peut ensuite, en republier un extrait et un lien dans la notice. Il peut aussi faire une sorte de revue de web sur un thème. Bien sûr on peut aussi faire des copier coller… mais l’avantage est que l’outil est intégré à la chaîne de publication de Drupal et que ça peut faciliter une production de contenus issus de la veille des acquéreurs. Il est donc assez facile de construire une agrégation éditorialisée, autrement dit une compilation de critiques sur un livre. A grande échelle, la valeur ajoutée en terme de contenus d’un site comme Allo-ciné repose sur la même idée: agréger des critiques sur un film pour aider au choix et pratiquer une médiation culturelle. Intéressant non ?
C’était donc toi ! 😉 Dommage qu’on n’ai pas pu se parler de plus près. N’hésite pas la prochaine fois…
Je ne prétends pas apporter de solution, mais je soulève un problème, en signalant les conséquences qu’il peut avoir, et qui font, à mon avis, qu’on ne peut pas rester les bras croisés :
– si le développement, sans cesse croissant (et c’est plutôt une bonne chose) du partage de liens, s’accompagne d’une déportation des commentaires et d’une dislocation des conversations, le phénomène va finir par se tuer lui-même : on va se mettre à moins lier et à moins commenter, car la conversation n’aura plus de sens.
Quel sens ça peut avoir pour Rue89 d’ouvrir un débat sur un de mes billets sur son propre site, alors que j’en ai déjà ouvert un sur place, c’est à dire chez moi ? Et chez moi, je suis là pour répondre ! Il est en effet hors de question que j’aille me disperser aux 4 coins du net pour commenter tous ceux qui me citent. Ou alors j’arrête d’écrire des billets et je deviens commentateur. Cette conversation chez Rue89 ouverte sous les citations de liens est une mauvaise idée. Il faut lutter contre l’ouverture aux commentaires des liens.
– le développement de l’agrégation de contenus, permise voire encouragée par la technologie de Zutopik, mais déjà possible et pratiquée autrement, n’est pas une bonne chose non plus. C’est même pire que la dislocation des conversations, c’est la dislocation des contenus, c’est les contenus eux-mêmes qui perdent leur sens en étant dispersés, car ils se détachent de tout contexte et ne sont plus rattachés à aucun auteur.
– voilà pourquoi je milite pour une éthique de l’agrégation : on agrège et on ne diffuse que des liens et pas du contenu (sauf si on le développe, on le critique, on l’enrichit), et on ne commente pas des liens quand ils pointent vers des espaces où la conversation est déjà ouverte.
Les technologies ne doivent pas conditionner les usages. Nous devons rester maîtres des usages que nous en faisons. C’était ma contribution, que je suis venu poster chez toi, même si je vais y revenir ultérieurement chez moi. 😉
Ta position est très intéressante, mais à vrai dire je ne sais pas si je suis d’accord ou pas avec toi.
D’un côté en tant qu’auteur (de blog), il est confortable de suivre une conversation à partir d’un billet que l’on a écrit, mais de l’autre, l’agrégation est au fondement de la « conversation géante » qu’est le web aujourd’hui. Je comprend bien qu’il ne s’agit pas de remettre en cause l’agrégation en tant que telle, mais de la « moraliser », du point de vue du producteur de contenus (tu parles d’éthique). Cela mène tout droit à ce que je déteste, cette fois-ci du côté du veilleur qu’est (nécessairement?) un producteur de contenu : le fil RSS tronqué !
Rappelons que ce dernier n’a pas été inventé par hasard, mais précisément pour sauvegarder le modèle principal de monétisation des contenus : la publicité issue de la captation d’une audience (= d’une part d’attention des internautes) sur un site.
Pour les blogs non commerciaux il me semble logique de proposer l’intégralité du flux, car cet argument disparait. Ton argument me fait réfléchir au fait que la monétisation n’est pas la seule raison de vouloir capter le trafic général par un article, mais elle peut donc être la volonté assumée de contrôler la conversation générée par ce même contenu. Autant ce point de vue me semble légitime, (tout comme la monétisation, d’autant que la rentabilité des contenus sur le web est loin d’être assurée) autant il me gêne aussi, puisque sur le web comme dans le monde physique, une oeuvre diffusée n’appartient plus seulement à son auteur mais peut et doit (c’est le fondement des pratiques culturelles, certains en avaient même fait une esthétique : celle de la réception) être confrontée, mixée, critiquée, réutilisée, discutée… c’est précisément l’équilibre qui est en question aujourd’hui, au profit d’une volonté de sauvegarde de l’oeuvre et du droit de l’auteur dans son intégrité, alors que le web permet justement des modifications, réécritures, diffusion pirates, et que le droit d’auteur à l’heure actuelle est bien trop restrictif. Paradoxalement, il n’a jamais été aussi compliqué pour un éditeur de livres de publier des textes parodiques alors que tout dans le fonctionnement du web et dans les possibilités qu’il offre plaide pour l’inverse. On est bel et bien crispés sur cette question, et souvent trop repliés sur le droit d’auteur…
Pourtant, je sais qu’on parle moins de l’oeuvre en soit que de la conversation qu’elle génère. Il me semble que cette attention n’a pas à être la propriété (ni même contrôlée) par l’auteur du contenu et qu’elle doit librement de développer sur le web.
J’avoue que je suis très très perplexe sur tout ça et j’ai été très surpris lors du next media camp de constater que l’assemblée était vraiment sur la même ligne que toi, bien que le débat portait plus sur le contenu lui-même que sur le trafic généré. Je l’interprète comme une volonté des journalistes et/ou créateurs de contenus de conserver un contrôle sur leur création ET sur l’attention qu’elle génère là où en tant que bibliothécaire j’ai toujours considéré que la diffusion, réutilisation, devait primer sur la création, à condition que les conditions de possibilité économiques de cette dernière soient réunies et n’aillent pas contre les usages massifs d’internautes, (cf. débats autour d’Hadopi).
Bref l’équilibre n’est pas du tout facile à tenir et me pose de vrais problèmes. La question est complexe nous en reparlerons sur nos blogs respectifs !
Quelques éléments supplémentaires : on parle trop souvent du droit d’auteur en le restreignant à ses aspects économiques (patrimoniaux). Il existe aussi la dimension du droit moral des auteurs sur leur oeuvre dans le domaine artistique et littéraire.
Notre droit, actuellement (et depuis un petit moment) reconnaît aux créateurs un droit moral sur le destin de leur oeuvre (et ce droit-là n’est pas du tout de nature commerciale, puisqu’il est imprescriptible, inaliénable et incessible) : on ne peut pas mettre en musique le texte d’un poème et le diffuser si son auteur s’y oppose, on ne peut pas déplacer une sculpture pour la réinstaller ailleurs sans l’autorisation de l’artiste sur le nouvel emplacement, on ne peut pas coloriser un film en noir et blanc si son réalisateur s’y oppose…
Internet remet-il en cause ce droit moral également ?
Il conviendrait, me semble-t-il, de ne pas détacher artificiellement la question de la diffusion des contenus de celle de la motivation de ceux qui les produisent. Ce que l’on est pourtant en train de faire, en se repliant derrière le fait que les contenus sont tellement abondants sur le net que cette aspect de la question devient accessoire.
Si l’on considère que la motivation économique de la création ne se justifie plus, en renonçant au droit d’auteur, et si on considère que les motivations d’un autre ordre (reconnaissance sociale, voire recherche de notoriété, moyen pour créer des interactions sociales, moyen par le don d’obtenir indirectement toutes autres sortes de gratifications – cf. « l’économie du don ») ne se justifient plus non plus, en renonçant aussi au droit moral, comme dernier lien restant entre l’auteur et sa création : que reste-t-il ?
C’est fort bien de considérer que les créations n’appartiennent pas à leurs auteurs mais à ceux qui s’en délectent ou qui les exploitent, mais aller jusqu’à exclure l’auteur du destin de son oeuvre, c’est détruire le fond de sa motivation à la diffuser.
Est-cela que l’on cherche vraiment ? Une telle situation n’aboutit-elle pas à tarir la source ?
Vu de mon balcon, je vois qu’une telle évolution pourrait aboutir à des retours de bâton. Si la licence libre que j’ai placée sur mes textes conduit à ce que j’estime être des abus (comme une forme d’exploitation, même si elle n’est pas commerciale), je repasse en copyright et je fais la chasse aux pirates. Si la diffusion de mon flux RSS produit le même résultat : je passe en diffusion d’un flux partiel, ou en diffusion restreinte ou même je coupe le robinet. Et même si la diffusion publique de mes textes conduit à des usages que je réprouve, je passe à une diffusion privée et je restreins la conversation à cet espace fermé.
Je ne défends certainement pas de laisser le droit d’auteur en l’état et une réforme me semble nécessaire. Mais je ne suis pas du tout favorable à ce qu’on le supprime (ce pourquoi des solutions comme la licence globale, par exemple, me semble une piste intéressante).
On peut faire valoir, bien entendu, que cette conception du rapport de l’auteur à sa création est récente et proprement occidentale. Mais elle est aujourd’hui intimement liée à la motivation de l’acte créatif dans notre civilisation, comme un acte individuel destiné à établir des relations avec le reste du corps social (et encore une fois pas nécessairement des relations d’ordre commercial ou professionnel). Les créations qui ne présentent pas cette dimension individualiste (à caractère religieux par exemple, où toutes sortes d’autres motivations que l’on rencontre dans les sociétés traditionnelles) sont aujourd’hui marginales chez nous. Et je ne vois pas que ça change du tout avec l’avènement d’internet : internet transforme les modes de diffusion, mais ne touche pas aux motivations de la création.
@Narvic Mais… la question soulevée par Silvère, le point sur lequel il insiste n’est pas tant celui du rapport de l’auteur à sa création mais du rapport de l’auteur aux commentaires sur sa création, non ?
Si j’ai compris à la base ce qui te pose problème c’est que les commentaires sur ta création se font ailleurs que sur ton site, lieu premier de diffusion de ta création.
Si c’est bien ça, je ne pense pas que le droit moral s’étende jusqu’à soumettre à l’accord de l’auteur les commentaires de son oeuvre. En revanche ce que tu peux faire, c’est précisément décider des conditions de diffusion de ton oeuvre. Si tu ne précises rien, c’est le Code de la Propriété Intellectuelle qui s’applique, et quiconque doit te demander ton accord pour diffuser ton oeuvre.
Or comme tu l’évoques, tu as placé tes écrits sous licence creative commons by-nc-nd. C’est à dire que tu autorises quiconque, par défaut, de reproduire, diffuser ton oeuvre sans exiger qu’on te demande l’autorisation au préalable.
Cette autorisation par défaut que tu accordes a cependant des conditions, que tu as fixées :
by : qu’on te cite comme auteur original
nc : pas d’utilisation commerciale
nd : pas de modifications
Donc c’est cette question de creative commons justement que tu devrais changer pour ton souci précis (le probleme de la réutilisation intégrale d’un article sur d’autres sites, réutilisations qui génèrent autant de sources de commentaires externes à ton site) car là justement tu autorises à l’avance à republier tes créations, y compris en intégralité.
Il me semble que pour palier à ce qui te gêne (la reprise intégrale de tes oeuvres sur d’autres sites) ce n’est pas par le droit moral que tu trouveras une solution, mais en enlevant de tes articles la license creative commons, et à la rigueur en proposant à la fin de chaque article un résumé, avec un lien vers ton article d’origine, et ce serait ce résumé que tu passerais en licence creative commons pour t’assurer que c’est lui qui sera diffusé, avec le lien vers ton site.
Chacun peut décider de faire jouer par défaut le CPI , ou bien de placer son site sous creative commons pour ne pas obliger tout le monde à demander l’accord de réutiliser le contenu, c’est un équilibre à trouver dans ce qu’on décide d’autoriser à l’avance. Si ton but c’est de garder sur ton site les commentaires à tes articles, d’éviter cette sorte de captation d’audience, ça pourrait t’aider de revoir ta licence CC. Sachant qu’au final tes écrits seront peut-être moins (facilement) diffusés.
En tout cas merci à tous les deux pour l’échange amorcé ici, qui est très intéressant!
Juste pour ajouter un lien vers un outil qui confirme que la position de Narvic n’est pas isolée et qu’elle sera (peut-être) techniquement résolue : http://fr.techcrunch.com/2008/11/12/ubervu-pour-mettre-de-lordre-sur-une-conversation-entre-blogtwitter-et-friendfeed/
Salut
Oui, je comprends le point de vue du journaliste qui veut savoir où s’en va voguer sa prose, et qui souhaite la « contrôler »… parce qu’il en vit.
Et parce que sa renommée est une partie de son moyen de subsistance.
En bibliothèque, l’optique, même si elle passe par des canaux identiques, n’est pas la même.
Le but du jeu, c’est de faire réfléchir les gens, de les inciter à partager… peu importe l’endroit où ils en discutent.
Et comme sur le Web, il devient vite difficile de contrôler ce qui est repris, il est clair que c’est une tâche titanesque (surtout si les propos sont traduits !)
Sans compter que le droit d’auteur protège une forme de l’oeuvre, mais non pas son essence.
Je ne peux recopier un texte de Narvic et y coller mon nom, mais je peux m’inspirer d’une partie du texte et écrire mon propre article, le réécrire à ma façon… pour mon public.
Parce que l’adage le dit : tout a déjà été écrit. Seule la forme change.
On peut même pousser le principe plus loin : parfois les commentaires sont plus intéressants que le post initial, ils ouvrent plus de potentialités ou de réflexions. Parce que l’espace est collaboratif.
Alors à qui appartient le « texte » lui-même ?
Et l’auteur n’en profite-t-il pas pour réfléchir plus encore ?
Sur ce qui intéresse son public…
Certes, pas le public qui répond aux liens sur d’autres sites… mais qui devrait finir par venir, si les articles « at home » sont toujours de qualité.
[Remarque : c’est pourquoi, un auteur organisé mettra toujours un lien vers son site en fin ou plutôt début de ses articles… pour étendre son filet et remonter ses prises 🙂
Car une reprise/récupération par lien renverra alors sur son site. Chose que ne fait pas la seule signature du nom. Ceci pour le côté pratique.]
Maintenant, il faut bien savoir que, si on écrit c’est quand même pour être lu… par un maximum de personnes. Sinon, on cadenasse son blog et on le réserve à quelques particuliers (payants ?)…
Comme le dit Silvère, c’est agréable de pouvoir suivre l’évolution d’une conversation initiée sur son site, mais le Web étant ce qu’il est, on peut difficilement contrôler quoi que ce soit.
Sauf à exercer le regard le plus sévère du droit d’auteur : le contrôle répressif, via des avocats.
Qui détruit plus vite une réputation que n’importe quoi d’autre.
Parce qu’on devient un mauvais coucheur, et que même les amis ne savent plus s’ils peuvent ou non faire confiance pour récupérer sur leur site l’article ou une partie de l’article, voire en faire la promotion sans se ramasser un courrier d’avocat dans les gencives.
L’avocat, c’est le hara-kiri d’un auteur.
Parce que la liberté d’écriture n’y est plus.
Et la paranoïa s’installe : qui va me repiquer mon article, mon texte ? Combien de temps vais-je devoir passer pour traquer les contrevenants… Pire : combien ça va me coûter ? L’avocat n’est pas gratuit, les menaces d’avocat non plus. Sans l’oublier, l’avocat, c’est de la communication négative.
Surtout quand il s’agit juste de « contrôler » la diffusion de son oeuvre. Sur un médium aussi versatile que le net.
Sur un médium réseau social, où prime l’échange d’information et les contacts humains.
C’est une des bases fondatrices du Web : le partage et l’échange.
Et j’ajouterai même, sans contreparties… directes.
Ce qui amène de la difficulté à en vivre… tant qu’on n’est pas connu.
Mais c’est vrai, à l’identique, pour les livres papiers, où le droit d’auteur s’applique en plein.
Appliquer le droit moral sur son oeuvre… Oui, c’est un voeu pieux, qui reste très théorique à l’échelle d’une nation. Même si, grâce au Web justement, on peut le suivre avec plus de facilité qu’auparavant.
Parce qu’il faut quand même choisir : écrire/créer ou surveiller le devenir de son oeuvre, comme un berger son troupeau. 🙂
Bien cordialement
B. Majour